mercredi 25 janvier 2012

Les jardins aussi dépriment ...

Si les fleurs, le long des routes
Se mettaient à marcher
C'est à la Margot, sans doute
Qu'elles feraient songer


(Georges Brassens,
Je Suis Un Voyou, 1954)


Quand un jardinier abandonne son jardin, c'est bien connu, le jardin déprime. Cette dépression se traduit par un laisser-aller des formes, bref ! Il grossit, on dit que le jardin se relâche …
Les groupes d'arbres réagissent également. Ils ont tendance à grossir, à se balader dans le jardin, certains, et c'est dramatique, quittent le jardin pour toujours...
Ici, à Bailleul (encore un jardin incroyable) les groupes d'arbres se sont bien laissés aller pendant 50 ans...
Les photographies IGN nous montrent les trois cas : relâchement des formes, déplacement et disparition. Le résultat est une altération de la lecture. Mais sur place, il faut bien avouer que ce n'est pas très gênant. 
Ce qui m’intéresse, c'est d’essayer de comprendre ce qu'il s'est passé …
A suivre ...

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