jeudi 13 septembre 2012

Traces non passagères ...




(Hergé, On a marché sur la lune,1954)


Les trois états importants du parc de l'Hôtel de Matignon
Permanence des axes de circulation

Permanence des unités paysagères
Permanence des parcours évidents du jardin
 Les paysagistes utilisent les traces de composition pour créer leur nouveau jardin. Il apparait, comme ici à Matignon, que depuis le 18e siècle si le style change, le fonctionnement du jardin reste le même.
Prenons les axes de circulation, les masses boisées, les unités paysagères … l'organisation générale ... tout cela est identique sauf le style. Mais quand le promeneur du 18e siècle où celui du 21e siècle arpente le jardin, il est évident qu'il ne perçoit pas le même jardin … quel rapport entre un parterre de broderie et la grande pelouse actuelle... ? Et pourtant, on constate sur place, que le promeneur du 21e siècle (autorisé) descendra les marches de la terrasse, empruntera le grand axe au travers de la grande pelouse, arrivé à l'extrémité de celle-ci, il aura le choix entre les trois parcours … comme au 18e siècle... L'axe est à la fois dématérialisé et toujours présent ... 

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