Les jardins de Compiègne, sans être au premier plan de
l’histoire de cet art, demeurent fort curieux à visiter, car ils constituent un
exemple caractéristique du goût romantique : le "retour à la
nature" . Pourtant l’empreinte de Gabriel ne s’est point entièrement
effacée.
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Ernest de Ganay, Beaux Jardins de France,1950)
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La carte IGN 1825 |
La Patte d'Oie de Compiègne est intéressante à plus d'un titre ! la première chose qui frappe est sa discrétion. On ne la voit pas … ou presque. Ici, la Patte d'Oie n'est pas dans le prolongement de la façade du château mais perpendiculaire à l'axe de celui-ci. Elle démarre de la place d'Arme dominée par la Terrasse de la Reine. L'autre particularité est l'Allée du Fleuriste qui compose cette Patte d’Oie… elle retourne vers et dans le domaine pour rejoindre le Petit Parc, le Jardin Fleuriste, la Demi-lune et de la le Grand Parc... il y a comme un aller-retour … je ne connais pas d’autre exemple...On a vu que le domaine avait réorganisé la forêt, il faut noter également que ces trois avenues ont organisé la nouvelle ville de Compiègne. Ici le jardin ne subit pas l’urbanisme, il en est le promoteur … Quand même, quel jardin ! Contrairement à ce que dit le très respecté Ernest de Ganay …
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La Patte d'Oie |
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Vue en oblique IGN 1919 |
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Allée du Fleuriste |
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