Série Parc du Haut-Jura Par Plonk & Replonk |
mardi 28 janvier 2014
samedi 25 janvier 2014
jeudi 23 janvier 2014
Jardin George Sand à Nohant ...
Laissez verdure(Denières paroles de George Sand le 8 juin 1876)
Une allée |
Que dire du jardin de George Sand ? à priori pas grand chose... ... on voudrait voir du Romantisme à Nohant ... mais ce n'est qu'un jardin à la beauté simple avec son potager, son verger, ses bosquets ....A propos de ces bosquets, certains y retrouvent " l'utopie champêtre" du 18e siècle ... rien de tout cela à mon avis. Je vous en ai déjà parlé, les jardins d'illustres sont décevants parce qu'on en attend beaucoup trop et c'est fortement injuste ... Point d'utopie champètre dans les bosquets certes, ... mais un jardin bien attachant et beaucoup de poésie, c'est déjà pas mal ...
lundi 20 janvier 2014
Gianicolo e Trastevere ...
(Jean-François Lejeune, La ville et le paysage, influence des projets américains, 1990)
Au-delà de sa vocation urbanistique, ce système de parcs peut être considéré comme le premier projet urbain de type écologique, grâce à l'intégration des espaces naturels existants et la protection d'espèces végétales et animales rares. En tant que consultant, Olmsted fut aussi l'instigateur d'un des systèmes de parcs les plus intéressants des Etats-Unis: dans les années 1870, il recommanda la création à San Francisco d'un parc de quatre cents hectares (5 km de long sur 800 m de largeur): le futur Golden Gate Park qui sera dessiné par William H. Hall et John Mac Laren avec des résultats aussi spectaculaires que le modèle new-yorkais. Le très complet système de parcs et d'avenues-jardins (intégrant plages et zones naturelles) qui l'articule à l'ensemble de la ville donne une idée séduisante des avantages dont aurait bénéficié New York si Olmsted avait eu l'opportunité de concrétiser ses plans de 1868.Au long de sa carrière, Olmsted s'évertua donc à démontrer la nécessité de l'urbanisme, de la planification urbaine et d'une vision claire du futur. Dans son texte, Public Parks and the Enlargement of Towns, il décrivit le mouvement des parcs publics comme «un mouvement commun et spontané, caractéristique du "génie de la civilisation" ». Il y rebuta les théories anti-urbaines de l'époque et plaida pour un élargissement programmé des grandes villes: «C'est le devoir de chaque génération habitant dans ces villes, de prendre en considération les besoins d'une plus grande population que celle dont elle doit prendre en charge aujourd'hui.» Sa conviction intime que le futur de la ville nécessite l'abandon des théories des «lois naturelles» - celles qui ont légitimé le laisser-faire urbain - ouvrira la porte aux premiers urbanistes professionnels et au City Beautful Movement.
Escalier dans le Trastevere |
Terrasses et antennes dans le Trastevere |
Garibaldi et Mercantini dans le Gianiculo |
Gianiculo |
Du Gianiculo ... vue sur Rome |
Gianiculo |
Retour dans le Trastevere |
Euphorbe dans le Trastevere |
jeudi 16 janvier 2014
J'suis un jardin ben ordinaire ...
La taille en vert se pratique en général en effectuant le 2e et le 3e pincement qu'elle complète. Elle consiste à couper au sécateur : 1- Les pousses récentes jugées inutiles pour la taille de l'hiver suivant. 2- Les coursonnes qui à la suite du premier ou du second pincement ont développé plusieurs faux bourgeons. Elle a donc lieu en été et non au printemps
(Joseph Vercier, Arboriculture Fruitière, 1940)
Cour du château de Talcy et puits |
Talcy, Juglan regia - Noyer commun |
Talcy, Socle et verger en retrait |
Talcy, Le verger |
Talcy, l'axe central et le bois au fond |
Talcy et son verger conservatoire, je ne suis pas très fan... Déjà, je n'aime pas tellement les pommes ... je trouve aussi que le jardin manque d'appuis, de colonne vertébrale, de verticales ... mais ce jour là, curieusement, c'était très beau. Comme quoi, les jardins ne sont vraiment pas fiables, ils sont toujours là où on ne les attend pas ...
lundi 13 janvier 2014
J'ai vu le jardinier pleurer ...
J'ai vu le jardinier pleurer
Pour arroser ses fleurs
On dit
Que sa femme est ailleurs
Peut-être qu'elle n'aimait pas les fleurs
Ce serait le bouquet
A propos de bouquet
Quel beau cul elle avait
Tout le monde en rêvait
Le facteur, le curé,
Le bedeau, le boucher
Et la bouchère aussi
Ça vous en bouche un coin
Qu'elle soit partie si loin !
J'ai vu le jardinier couper
Une à une ses fleurs
On dit
Qu'il doit voir le docteur
Vu qu'il en a gros sur le cœur
Qu'il faudrait l'opérer
Qu'il faudrait l'opérer
Et que ça sent mauvais
Tout le monde le disait
Le facteur, le curé,
Le bedeau, le boucher
Et la bouchère aussi
Ça vous en bouche un coin
Mais y a plus de médecin !
J'ai vu le jardinier pleurer
Pour arroser ses fleurs
On dit
Que sa femme est ailleurs
Peut-être dans les bras du docteur
Ce serait le bouquet
De la non-assistance à personne en danger
J'ai vu le jardinier pleurer
Pour arroser ses fleurs
On dit
Que sa femme est ailleurs
Peut-être qu'elle n'aimait pas les fleurs
(Yvan Dautin et Alain le Douarin, Le jardinier, 1981)
Anonyme - Mise en place d'un massif de bégonias par des jardiniers parisiens-? |
samedi 11 janvier 2014
jeudi 9 janvier 2014
Rome Skyline ...
Combien d'arbres faut-il pour faire une forêt ?(Arnaldur Indridason, Hiver Arctique, 2005)
Pins et Cyprès au Vatican |
Pins sur le Janicule |
Pins dans le Palatin |
Pins de la Villa Medicis |
Rescapé et absence de gestion dans le Palatin |
Le skyline de Rome on connaît, ces fameux pins plantés pour la plupart au 19e siècle et qui se répartissent dans toute la ville et sur les collines... Concernant la conservation des jardins et des paysages, les italiens avaient dans les années 1990 un discours bien différent de celui des français ...Ils reprochaient aux français de congeler la ruine, contestaient la restitution et mettaient en avant l'évolution... Inutile de vous dire que j'appréciais ... Depuis peu, un courant restitutioniste conteste l'apport du 19e siècle ... les pins, les cyprès ne sont pas historiques ??? Mon oreille gauche (la droite a la chance d'être sourde) a entendu dire que les pins de la Villa Medicis et les cyprès de la villa d'Este n'étaient pas historiques ... Bref! on dégage le 19e siècle ! comme d'hab ... Curieux cette envie de restituer le passé alors que dans les jardins italiens ce passé est toujours visible ...
On en est pas encore à raser ces jardins... heureusement ... Dans une ville comme Rome on se demande bien ce que ce discours peut bien vouloir dire ... Retrouver l'état historique de Rome ??? on rase quoi ? ... Le Monumento a Vittorio Emanuele ? Doit-on détruire le Panthéon aux allures de petit con avec ses 2000 ans et reconstruire le temple d'Agrippa d'avant ? Les absences de gestion et d'objectifs, en Italie comme en France, sont des brèches dans lesquelles le restitutioniste opportuniste s'engouffre ... à la Villa Medicis c'est flagrant, on ne sait pas quoi faire, on tourne en rond, les pins sont malades et on ne sait pas si l'on doit les remplacer par d'autres pins, par d'autres arbres, la restitution apparait alors comme plus simple que la gestion ou que le projet... Ces brèches sont avant tout une absence de compétence, une absence de paysagiste, une absence de jardinier ...
Dans la Skyline de Rome - Janicule |
lundi 6 janvier 2014
Au pays de la Grosse Mignonne hâtive ...
« La Quintinie vint ensuite, trouvant la pêche à la tête des fruits digne de la table royale, mais tout directeur des jardins de Versailles qu'il était en 1670, ignorant encore et la provenance et la culture des pêches exceptionnelles que les officiers de bouche allaient acheter à Paris pour la table de Louis XIV.
En qualité de jardinier gentilhomme, honoré de la confiance du Roi, la Quintinie ne pouvait admettre qu'on fit mieux que lui, sans lui et hors de chez lui...
Mais une grosse pêche inconnue, couleur grenat foncé, splendide de forme, succulente, — un vrai régal du roi! — ne cesse d'arriver à Versailles et l'empêche de dormir. Il essaye de la contrefaire, de l'obtenir; il cherche, tâtonne, invoque chaque jour un procédé, se creuse la tête, et Louis XIV lui demande un jour pourquoi ses jardins royaux ne donnent pas ce fruit merveilleux.
... À force de chercher il (La Quintinie) finit par découvrir Montreuil le silencieux.
Et bientôt après, grâce à des artifices, à des séductions à des promesses, Nicolas Pépin, jeune gars de Montreuil, qui devait être le chef d'une dynastie illustre en arboriculture, abandonne les jardins paternels, et s'en allait travailler dans les jardins de Versailles.
Mais la Quintinie avait trop le sentiment de sa grandeur pour avoir l'air d'apprendre quelque chose aux leçons d'un simple croquant à ses gages. De son côté, Nicolas découvrit peut-être qu'on exploitait son savoir-faire, et qu'après avoir mangé le fruit on jetterait effrontément le noyau. Une brouille survint en effet, qui lui fit donner congé. La Quintinie chassa le simple travailleur, afin d'échapper à l'ombrage qu'il lui portait et garda la méthode du garçon congédié, mais la méthode incomplète. »
Par Arlette Auduc, Jean Bernard Vialles et Pascal Pistot - 1999 |
Photographie Jean Bernard Vialles - Palissage "à la Loque" |
un extrait :
Contrairement à la Quintinie, jardinier de Louis XIV à
Versailles, qui utilise la taille courte, les Montreuillois pratiquent la
taille longue et donnent à leurs arbres une forme en éventail dite aussi, au
XVIII siècle, "forme à la Montreuil". L'opération suivante est celle de
l'ébourgeonnement. Il s'agit d'ôter aux arbres les rameaux surnuméraires et de
"discerner ceux qu'il est essentiel de conserver pour tenir l'arbre toujours
plein et garni partout de branches fructueuses, de ravaler, de concentrer, pour
ainsi dire, un arbre, afin de déterminer la sève à ne point s'emporter or c'est
là ars artium. " (Schabol, 1785).
Avant la maturation complète des fruits a lieu l'effeuillage, généralement à
deux reprises, pour découvrir le fruit et permettre au soleil de terminer progressivement
son œuvre. Enfin, la cueillette est une opération délicate, qui ne peut avoir
lieu que lorsque la rosée a séché et que les fruits sont encore à l'ombre.
C'est l'affaire des femmes et les ouvriers agricoles en sont exclus. Ces
techniques dont les secrets sont jalousement gardés ne cessent de se
perfectionner et atteignent un grand degré de sophistication avec le succès
international des pêches de Montreuil.
Le XIXe siècle voit se généraliser le
tatouage des pêches : on fixe sur les fruits (avec de la bave d'escargot!) des
dessins découpés dans du papier qui sert de cache et empêche le soleil de colorer
le fruit au moment de sa maturation.
jeudi 2 janvier 2014
mercredi 1 janvier 2014
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