Il arrive fréquemment que la vue est réciproque, c'est-à-dire que les deux extrémités peuvent devenir respectivement sommet et base de l’angle. Dans ce cas, on commet souvent une faute qui doit être signalée : celle de donner aux deux cotés de la percée une direction parallèle. Il en résulte que les deux cotés ont une apparence de murs.
La percée en X évite cet inconvénient, tout en reculant la perspective et laissant l’objet visible dans toute sa largeur, du sommet de chacun des deux angles. Le bois peut s'avancer de chaque coté et donner à cette vue un encadrement excellent...
(Edouard André, Traité général de la composition des Parcs & Jardins, 1879)
Au Petit Parc de Compiègne, Louis-Martin Berthault cherche à resserrer la façade du château (on dira pourquoi un autre jour). Il utilise le procédé décrit 70 ans plus tard par Edouard André : La percée en X. Ici, afin d’éviter un étranglement de la prairie, Louis-Martin Berthault décale deux bosquets (le A et le B). Sur place, cet artifice est quasiment imperceptible…
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