La nature peignée, mise en culture, s'oppose à la pureté supposée des étendues vierges. Le rapport de l'homme avec la terre est sentimental, économique, possessif, passionnel. Aujourd'hui, on est un peu plus conscient des dommages que L'action de l'homme a causés à la nature. Comment réparer les dégâts ? Le problème est complexe et urgent, car l'urbanisation s'accroît et la population augmente.Comment corriger, comment prévenir ? Le traitement des sols pollués peut être entrepris de diverses manières qui font appel à la botanique, à la microbiologie, à la chimie, à l'électrochimie. Une technique est la phytoremédiation. Pour débarrasser un terrain d'un excès de métaux, on peut y faire pousser des plantes qui vont les absorber préférentiellement et permettre de les recycler. D'autres pratiques de « réparation végétale » sont utilisées pour, par exemple, freiner l'avancée du désert. Étant assujetties au rythme lent du végétal, ces méthodes exigent de la patience et une continuité dans l'action. IL s'agit d'investissements à long terme, d'actions civiques dans l'intérêt des futurs habitants de la planète. Réparer et ménager la terre sont désormais des devoirs : nous devons tenter de laisser derrière nous des sols propres, d'autant plus que nous savons encore comment et pourquoi ils ont été pollués.(Gilles Clément, Le Jardin Planétaire, 1999)
L'autre jardinier planétaire ... |
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