Au début des années 1880, j'ai acquis un terrain d'environ sept hectares, dans le sud-ouest du Surrey, pour y faire construire ma maison. Il s'agit d'une parcelle presque triangulaire, dont la base se trouve au sud, et qui descend en pente très douce vers le nord-ouest. À cet emplacement, se trouvait une forêt de pins sylvestres et de marronniers dont quatre hectares et demi ont été défrichés pour permettre la création du jardin d'ornement. La pointe supérieure du terrain, dont la terre sablonneuse n'était pas très fertile, a dû être amendée pour accueillir le potager. Au milieu du terrain se trouve la maison, entourée par une pelouse, des arbustes et des fleurs. Une partie du terrain, gagnée sur la forêt de pins, a été laissée presque sauvage pour qu'elle s'étoffe de repousses spontanées de jeunes pins, de bouleaux, de houx, de chênes, de frênes et de marronniers. Mon premier souci a consisté à les déplanter pour les rassembler en groupes d'espèces identiques. Au milieu de ce jardin sauvage, j'ai créé une clairière d'azalées et de bruyères. Quarante ans après sa création, je pense que mon jardin arrive enfin à maturité. Sous les arbres, des parterres de muguets et de digitales blanches ont colonisé l'espace libre.(Gertrude Jekyll, Propos sur le jardin, 1927)
Elise ?, Laurence en action, 2011 |
Laurence est jardinier ... je n'aime pas le mot "jardinière", ça fait potiche ... C'est pourquoi j'aime beaucoup ce dessin. Il montre, pour une fois, une femme dans l'exercice de ce métier ... de la terre, une pelle, une brouette, un tracteur, un jardin ... Laurence a travaillé en Angleterre, en France... Elle est maintenant jardinier aux jardins de Schwetzingen en Allemagne ... sacré nana ...
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