À l’étage, l’appartement des parents est un chef-d’œuvre de l’esprit UAM. La chambre, traitée en monochromie – murs beige très clair, sol revêtu d’un tapis en laine naturelle blanche, rideaux et dessus de lit en satin beige – dégage une impression de luxueuse élégance. Les meubles et les boiseries ont été réalisés en palmier naturel verni – une essence de bois de placage qui connaît dans les années trente une vogue éphémère, illustrée par les meubles d’Eugène Printz. De longues enfilades occupent, en partie médiane, deux des murs de cette vaste pièce. La plus grande, qui mesure deux mètres quarante, est pourvue de portes en palmier, munies de poignées cylindriques sur plaques rectangulaires en cuivre patiné noir, et d’un encadrement ivoire (dessus, côtés et base). Une table à double plateau, dotée d’un casier à secret, est placée devant le lit. Les fauteuils sont en palmier, à dossier et assise rembourrés, initialement recouverts de satin blanc. Les pieds et les accoudoirs ont une section rectangulaire ; leurs traverses latérales et leurs sabots, comme ceux de la table, sont en métal teinté «canon de fusil». Face à la fenêtre, une longue gorge réfléchissante apporte à cette chambre un éclairage confortable. La tête de lit, également en palmier, comporte des chevets, celui de gauche étant composé d’étagères, et celui de droite d’un cabinet cubique servant de support pour le téléphone, avec des casiers permettant de ranger quelques livres.(Jean-François Pinchon, La chambre des parents )
Ouverture exceptionnelle et gratuite du parc et du corps central de la Villa Cavrois |
Première photographie en couleur de la vila Cavrois publiée dans L'Illustration - 20 mai 1939 (extrait de Robert Mallet-Stevens - la villa Cavrois, Richard Klein, Ed. Picard) |
Les journees du patrimoine
Le site Mallet-Stevens
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